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Citoyens réveillons-nous! Sauvons l'Ecole Publique!
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Citoyens réveillons-nous! Sauvons l'Ecole Publique!
29 mai 2008

Ca va vite, réagissons, pétition !

Le gouvernement va vite. Voir ci dessous le projet de loi portant sur l’organisation de l’accueil des élèves en cas de grève. Il sera accompagné d’un décret qui en fixera les modalités pratiques. Nous l’avons mis en ligne pour que nous puissions tous nous faire une idée sur ce qui nous attend.

Ci dessous le communiqué de presse du SNUipp

COMMUNIQUE DE PRESSE

Le ministre nous a présenté le projet de loi qui instituerait le droit d’accueil des élèves dans les écoles élémentaires et maternelles. Nous avons rappelé notre hostilité à toute remise en cause des conditions d’exercice du droit de grève. Le texte témoigne d’une ignorance totale de la réalité des écoles et vise à remettre en cause le sens des responsabilités et la conscience professionnelle des enseignants du 1er degré.

L’annonce d’une procédure de négociation préalable en cas de préavis pourrait constituer une mesure intéressante. Elle sera inopérante en cas de préavis de grève touchant les questions budgétaires ou de rémunérations. En réalité elle constitue un paravent pour dissimuler la réalité du projet.

Le texte, tel qu’il nous a été présenté, a une double caractéristique : d’une part il impose aux enseignants des écoles des conditions pour l’exercice de leur droit de grève en leur imposant une déclaration préalable à l’administration alors qu’ils informent déjà les familles ; d’autre part il ne donne aucune garantie sur la qualité et la nature de l’accueil proposé aux familles ni sur les financements proposés aux communes.

Nous avons souligné le caractère inacceptable de ces dispositions qui relève plus d’une opération idéologique que d’une recherche de réponses aux besoins des familles. L’essentiel de la discussion a porté sur l’obligation de déclaration préalable, stigmatisante pour les personnels et dont l’utilité n’est pas selon nous démontrée. Le ministre a évoqué la possibilité d’évolutions plus ou moins marginales sur ce point. Nous y serons particulièrement attentifs.

Nous appelons les personnels à signer massivement la lettre-pétition au Président de la République initiée par le SNUIPP, le SE et le SGEN-CFDT.

Nous exigeons, dans l’esprit du relevé de conclusion du protocole sur le dialogue social, une véritable concertation approfondie avec l’ensemble des organisations représentatives.

Paris, le 26 mai 2008

PÉTITION UNITAIRE

SE-UNSA SGEN-CFDT SNUIPP-FSU

Présidence de la République

Palais de l’Elysée

A l’attention de M. Nicolas SARKOZY

55 rue du Faubourg St Honoré

75008 PARIS

Paris, le 22 mai 2008

Monsieur le Président,

Le 15 mai, Enseignants, parents, lycéens, étudiants, militants des mouvements pédagogiques et des associations complémentaires de l’école, étaient ensemble en grève ou manifestaient pour défendre le droit à une éducation de qualité pour tous.

Ils revendiquaient de meilleures conditions de travail et les moyens pour la réussite de tous les élèves.

Aussi, est-ce avec stupeur et consternation qu’ils ont pris connaissance de vos propos au soir des manifestations.

A l’absence de réponse aux inquiétudes qu’ils portaient s’est ajoutée l’annonce d’un projet de loi sur le droit d’accueil en cas de grève dans les écoles.

Nous tenons à vous dire, Monsieur le Président, que les enseignants du 1er degré sont choqués et atteints dans leur dignité, quand on laisse croire qu’ils se désintéressent des problèmes des familles. En effet, c’est ignorer qu’ils prennent systématiquement le soin de les avertir, en cas de mouvement social pour que celles-ci puissent anticiper les difficultés de garde d’enfants. De cette question, nous sommes prêts à discuter dans le cadre d’un vrai dialogue social.

Pour autant, nous sommes totalement opposés à une obligation administrative de déclaration 48h avant la grève auprès du supérieur hiérarchique. Ce d’autant plus que rien n’est dit des obligations de l’Etat employeur, notamment l’obligation de négocier en cas de dépôt de préavis de grève. Obligation qui, une fois de plus, n’a pas été respectée avant le 15 mai.

Nous souhaitons, Monsieur le Président, que les conflits dans l’Education nationale soient résolus de façon plus satisfaisante.

Nous vous demandons, avec solennité, de renoncer au projet de loi annoncé et attendons de réelles réponses aux inquiétudes exprimées par les enseignants et la communauté éducative le 15 mai.

Veuillez croire, Monsieur le Président, à notre profond attachement au Service Public d’Education et recevez nos respectueuses salutations.

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